C’est en récupérant une dizaine d’écrans LCD obsolètes, que nous nous sommes interrogés sur la place de ces “nouveaux déchets” qui ne répondent plus à leur fonction première. Obsolètes de par leur programmation et dont l’accès aux pièces de rechange n’est pas permis. Obsolètes car la réparation n’est pas économiquement viable. Que faire de ce matériel électronique désormais encombrant ? À qui le confier pour le réparer, le revaloriser ou le recycler ? Et comment les entreprises de ces filières procèdent-elles ?

Nos écrans ont pour la plupart des problèmes irréversibles liés à la dalle LCD. Le verre cassé, des défauts dans les couches de cristaux liquides ou les circuits intégrés dont les composants ne sont pas accessibles.

Les recycleries et les déchèteries nous donnent le même diagnostic. Nos écrans sont voués au centre de tri où ils seront démontés. Si certains éléments seront recyclés, comme les équipements électroniques qui contiennent des métaux précieux ou une partie des plastiques. Le reste sera enfoui, incinéré ou exporté vers des pays en développement pour un traitement dans des conditions souvent dangereuses pour la santé et l’environnement.

Nous démontons les écrans, recyclons ce qui peut l’être et revalorisons une partie vouée à la destruction.

Première étape de recherche de revalorisation : Les feuilles de prisme optique

Les filtres de prisme contrôlent la manière dont la lumière interagit avec les cristaux liquides pour produire l’image affichée.

Les écrans sont composés de films optiques complémentaires que nous utilisons pour leurs propriétés intrinsèques et que nous revalorisons en créant trois objets.

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